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Du 27/02/2017 au 01/04/2017
Exposition Galeries Ancien Collège Mistral le 27/02/2017
Voile
Dans le cadre des Semaines de la Mémoire qui abordent chaque année un thème en lien avec l’histoire d’Arles et ses alentours de 1939 à 1945, Cultures Nomades Production et le futur Centre de la Résistance et de la Déportation vous proposent une exposition temporaire qui présentera en avant première une partie de la collection du futur centre ainsi que des travaux réalisés avec les élèves de 3e du collège Mistral et Robert Morel.Les dégâts engendrés par le Seconde Guerre mondiale ont profondément marqué le pays d’Arles et la mémoire collective. Rassemblant de nombreux documents, témoignages et objets de collection du futur CRDA, cette exposition présente une riche collection photographique sur les dégâts causés par les bombardements alliés, elle replace par ailleurs les questions de sauvegarde du Patrimoine et de reconstruction dans une perspective actuelle. L’association pour un musée de la Résistance invite la création contemporaine : en faisant appel à « In Situ «, elle donne à voir et innove : l’association Cultures Nomades Production redonne vie à l’histoire du pays d’Arles et de ses habitants. Sa démarche créatrice s’inspire du travail de l’historien : son approche poétique de la mémoire se déploie au gré des installations composées de mises en scènes muséographiques et de maquettes de la cité. L’installation est un véritable poème visuel où tout ce qui est assemblé change de sens grâce au montage de l’artiste Speecher, spécialiste des images, des objets et des écritures. Photographe et vidéaste, SPEECHER développe une pratique du montage à partir d’images collectionnées à travers le cinéma et les archives. De cette matière hétérogène, il crée des récits polyphoniques qui fonctionnent comme des collages visuels. L’installation convoque un univers de mémoire composé de silence et de fragilité qui fait basculer le quotidien dans le sacré. Elle rappelle que l’art peut être nostalgique et se référer au passé. Elle rassemble des traces, des archives, pour constituer ou reconstruire une mémoire qui tient autant à la mémoire personnelle qu’à la mémoire collective. Travailler à partir de la photographie, des objets, des récits des gens disparus ou vivants, tous ces fragments de corps, de visages, de lieux, cette multiplicité recomposée, constituent notre mémoire. Les formes se touchent, se frôlent, se soulèvent, ensemble ou simultanément, s’animent pour s’affaisser en se flétrissant, puis se relèvent en un ballet d’émotions.
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